(Fragmento de la carta XI)
París, junio 27.
Muchas veces he estado en el bosque antes de que salga
el sol. He ascendido a las cumbres todavía entre sombras. Me he humedecido con
el brezo lleno de rocío; y cuando aparece el sol, he lamentado la claridad
incierta que precede a la aurora. Amo los charcos, los valles oscuros, los bosques
espesos; me encanta la piedra arenisca volcada y las rocas ruinosas; amo mucho
más estas vastas y móviles arenas, donde ningún hombre ha marcado aún su árida
superficie surcada por las huellas inquietas de la cierva o de una liebre en
fuga.
(Plusieurs fois
j'étais dans les bois avant que le soleil parût. Je gravissais les sommets encore
dans l'ombre; je me mouillais dans la bruyère pleine de rosée; et quand le
soleil paraissait, je regrettais la clarté incertaine qui précède l'aurore.
J'aimais les fondrières, les vallons obscurs, les bois épais; j'aimais les
collines couvertes de bruyère; j'aimais beaucoup les grès renversés et les rocs
ruineux; j'aimais bien plus ces sables vastes et mobiles, dont nul pas d'homme
ne marquait l'aride surface sillonnée çà et là par la trace inquiète de la
biche ou du lièvre en fuite.)
Étienne Pivert de Senancour (Francia, 1770-1846).
(Traducido del francés por Jules Etienne).
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